Quelle ventilation batiment tertiaire, grand volume Marseille adopter ?
Le secteur tertiaire regroupe un grand nombre d’activités, allant des transports jusqu’au commerce en passant par l’administration, l’éducation, l’action sociale, la santé, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et aux particuliers, etc. Il est donc normal que la ventilation batiment tertiaire, grand volume Marseille soit au centre des préoccupations, au même titre que la consommation énergétique de ces bâtiments.
Une gestion du patrimoine écoresponsable des bâtiments
Le tertiaire constitue un défi important dans le cadre de la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des consommations d’énergie. A noter que la surface relative à cette industrie compte environ 1 milliard de mètres carrés, y compris 280 millions pour les collectivités locales. En 2018, il représente 17 % de la consommation nationale, le plaçant en quatrième position parmi les secteurs les plus consommateurs d’énergie. En parallèle, la ventilation batiment tertiaire, grand volume Marseille représente un défi majeur pour tous les opérateurs concerné. Il est capital de souligner que la ventilation doit satisfaire 5 grandes préoccupations :
- La conservation du bâti,
- Le confort des occupants des lieux,
- L’hygiène de l’air que respirent les salariés, les clients, les fournisseurs et les personnes de passage,
- La sécurité des personnes face à la concentration de gaz toxique ou de poussière,
- La contribution à l’économie d’énergie.
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Principes à appliquer pour ventiler ces bâtiments
Afin d’assurer la ventilation batiment tertiaire, grand volume Marseille, il existe quelques grands principes que les professionnels inhérents doivent respecter scrupuleusement d’après l’article R232.5.1 du Code de travail.
Le balayage
Ce principe se base sur l’idée que le même air extérieur doit servir alternativement à la ventilation de plusieurs locaux séparés simplement par des circulations ou qui sont contigus.
L’intermittence ou de la modulation de débits
Dans ce cas, il est possible d’arrêter la ventilation grand volume Marseille des locaux dès que les règles de santé, d’hygiène et de sécurité le permettent. Cependant, il faut toujours mettre en marche le dispositif avant que les immeubles ne soient de nouveau occupés.
La limitation des débits maximaux
Selon l’article 24 des arrêtés de mai-avril 1988, le débit maximal d’air neuf pour les dispositifs spécifiques de ventilation ne doit pas dépasser 20 % si le bâtiment se trouve en zones géographiques H1 & H2 et 30 % en zone géographique H3. Ces dispositions sont prises dans le but de réduire les pertes d’énergie thermique.
Prescriptions pour les bâtiments du tertiaire
Conformément à la RT2020 et aux articles 39 à 45 de l’arrêté du 29 novembre 2000, il existe des prescriptions pour économiser d’énergie que tous les acteurs du domaine tertiaire doivent respecter en ce qui concerne la ventilation grand volume Marseille. Ce sont tous les bâtiments chauffés dont la demande de permis de construire date d’avant le 1er juin 2001. On entend par construction chauffée celle dont la température d’utilisation normale excède 12 °C.
Ce sont des bâtiments d’enseignement, d’établissements hôteliers, d’installations sportives, de bureaux, de commerces, de bâtiments sociaux ou sanitaires, etc. Cependant, les bâtiments agricoles, les patinoires, les piscines ainsi que les bâtiments chauffés ou climatisés uniquement pour des raisons de fabrication ou de conservation ne sont pas concernés par ces prescriptions.
Voici donc les caractéristiques minimales pour la ventilation qu’il faut respecter. Tout d’abord, il faut mettre en place l’indépendance des dispositifs de ventilation en fonction du type de locaux. Ensuite, l’humidification de l’air neuf pendant la période de chauffage est limitée à 5 g/kg air sec. Par ailleurs, il est indispensable de moduler les débits d’air si on constate que les locaux ne sont pas pollués ou ne sont pas occupés. Il faut également isoler les réseaux de ventilation et ne pas procéder au refroidissement gratuit quand le chauffage fonctionne. En outre, on doit nécessairement temporiser les dispositifs de modification manuelle des débits d’air dans les locaux. Enfin, vous devez faire le suivi de la durée de fonctionnement de chaque centrale si la surface chauffée est supérieure à 400 m2.
Un choix judicieux de la ventilation
Dans le cadre de la RT 2020 et pour permettre le domaine tertiaire de réduire sa consommation d’énergie, il est fondamental de bien choisir son mécanisme de ventilation. Sachez que près de 50 % de la consommation de chauffage d’un bâtiment isolé est consacré au chauffage de l’air neuf hygiénique. Vous devez donc faire particulièrement attention à la sélection de la structure aéraulique, au préchauffage de l’air neuf, à la quantité d’air neuf qui entre dans le bâtiment, ainsi qu’à la distribution en cas de ventilation mécanique.
Vous pouvez ainsi choisir parmi 3 systèmes d’aération. D’un côté, vous avez le type A qui est la ventilation naturelle. Dans ce cas, l’air pénètre directement dans l’édifice avant d’être extrait naturellement grâce à l’effet de cheminée. De l’autre côté, il y a le système C qui est aussi appelé ventilation naturelle assistée. Ainsi, l’air extérieur s’introduit directement dans le bâtiment avant d’être extrait mécaniquement par un ventilateur. Enfin, il y a la catégorie D ou ventilation mécanique. Dans ce cas, il y a d’abord une préparation de l’air qui va être introduit dans les locaux. Il est ensuite pulsé et extrait de manière mécanique.