Quand réaliser le test intermédiaire d’étanchéité à l’air
La performance énergétique et le confort sur les logements sont les principaux soucis du gouvernement avec la mise en place de la RT. À ces points s’ajoute l’écologie avec la réglementation environnementale. Effectivement, l’homme contribue à la destruction de la planète en habitant dans des logements peu écologiques et énergivores. Un élément qui favorise le gaspillage énergétique dans une maison est le problème d’isolation thermique. La déperdition thermique force le propriétaire à utiliser au maximum le système de chauffage. C’est la raison pour laquelle il est important de bien surveiller l’enveloppe du bâti au moment de la construction. A noter également que les isolations thermique et phonique sont étroitement liées. Ainsi, les bruits extérieurs peuvent facilement à l’intérieur s’il y a des fuites d’air.
Qu’est-ce qu’un test d’infiltrométrie ?
Le test intermédiaire d’étanchéité à l’air ou final aide à connaitre le débit de fuite d’un bâtiment sous une pression donnée. L’enveloppe du bâti doit être parfaitement étanche pour garantir une isolation parfaite. Néanmoins, il est possible que l’infrastructure ne soit pas totalement imperméable à l’air. Par contre, le débit de fuite ne doit pas être supérieur à un certain chiffre.
Préparer le bâtiment
Il est crucial de bien préparer l’habitation lors du diagnostic. Les techniciens vont d’abord stopper les équipements qui rejettent ou prélèvent l’air. C’est le cas pour :
- Le système de ventilation
- Le sèche-linge
- La chaudière
Ensuite, l’équipe s’attaque aux petites zones d’ouverture ainsi qu’aux percements. Il y a les ouvertures pour l’aération, la cheminée ou encore la boite aux lettres et les serrures. Le type de traitement est différent entre le test intermédiaire d’étanchéité à l’air et l’essai obligatoire. La démarche est inscrite dans la STS-P 71-3.
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Concernant les spécifications à suivre
Plusieurs éléments sont pris en compte par les thermiciens au moment de prendre les mesures. Il y a d’abord les paramètres de mesure, à savoir l’état de l’édifice ainsi que la partie à traiter. On peut mentionner aussi la méthodologie ainsi que les instruments utilisés. Le document réglementaire devra évoquer aussi les étapes de préparation du lieu ainsi que la démarche de mesure. Le calcul du volume de fuite et le contenu du bilan final figurent également dans les spécifications.
Quel type de volume pour le test d’infiltrometrie ?
L’entreprise responsable de l’essai de la porte soufflante peut effectuer le diagnostic sur la perméabilité à l’air sur 2 types de volume. D’abord, il y a le test sur l’ensemble de la demeure, plus précisément sur l’ensemble des pièces protégées. Les parties non chauffées ne sont pas concernées par l’intervention. Ensuite, il y a le test effectué sur un volume isolé. C’est le cas d’un appartement. En revanche, le résultat obtenu sur le volume protégé n’est pas valide sur le reste de l’immeuble. En outre, les techniciens n’ont pas le droit de dépressuriser ou de pressuriser les autres zones durant l’examen. Cela peut en effet fausser les données obtenues par l’ordinateur.
Quand réaliser le test intermédiaire d’étanchéité à l’air ?
Outre l’essai d’infiltrométrie obligatoire, le propriétaire peut également réaliser une mesure intermédiaire. Il est effectué avant la fin du chantier. La procédure présente de nombreux avantages. Cela commence par la possibilité de colmater les brèches avant la livraison. Les ouvriers peuvent corriger facilement les anomalies lors de la phase de construction. Ensuite, il réduit les dépenses liées aux travaux de rectification pour obtenir une bonne isolation. Enfin, il est plus facile de conformer le bâtiment aux normes en vigueur lorsque les défauts sont décelés en avance.
Qui réalise l’essai ?
Un BET ou bureau d’étude thermique peut conduire l’opération lorsqu’il s’agit d’un test intermédiaire d’étanchéité à l’air. L’agence est en mesure de trouver les fuites d’air qui menacent le confort dans les chambres. Par contre, un mesureur homologué et certifié s’occupe du test dans le cadre de l’essai obligatoire. Le professionnel ne doit pas être lié au chantier. Plusieurs méthodes sont utilisées par le mesureur afin de récolter le maximum de données possibles. Il y a la soustraction, l’usage d’une caméra infrarouge et thermique, la fumée ou l’emploi d’un anémomètre. La stratégie utilisée par l’expert dépend de la situation et du type de bâtiment.