L’importance de détecter les fuites d’air dans un bâtiment
Une surconsommation énergétique n’est jamais une bonne nouvelle pour aucun propriétaire. Cela concerne autant les particuliers que les professionnels. Il existe toutefois une solution, et pas n’importe laquelle, pour échapper à ce désagrément, celle de miser sur une bonne étanchéité à l’air. Ceci implique de réaliser un essai d’infiltrométrie, un procédé consistant à définir le niveau de performance l’étanchéité à l’air des logements ou des bâtiments.
Test d’infiltrométrie : les principes
De manière générale, l’infiltrométrie entre en rapport avec l’étanchéité à l’air. Elle peut concerner autant les logements neufs que les ceux qui font l’objet d’une rénovation, sans parler des bâtiments industriels. En effet, des fuites thermiques peuvent apparaître en cas d’infiltrations d’air. Cette situation peut entraîner l’augmentation du coût de chauffage. D’où l’intérêt de l’essai d’infiltrométrie.
Maîtriser la perméabilité à l’air
Il s’agit d’un enjeu important pour assurer le confort acoustique et thermique d’un logement. Réaliser un test d’étanchéité à l’air représente aussi une manière d’optimiser la qualité de l’air dans des bâtiments. À partir de cette mesure, il sera possible de déceler et d’estimer d’éventuels écoulements d’air dus à des problèmes d’étanchéité de l’enveloppe. D’une autre manière, faire réaliser un essai d’infiltrométrie permet de remédier à ce désagrément affectant la performance énergétique. Tant que votre maison est étanche à l’air, vous échappez à une surconsommation d’énergie et profitez d’un meilleur confort intérieur. En même temps, le procédé en question contribuera au fonctionnement adéquat des systèmes de ventilation et à la préservation du bâti.
Une étape obligatoire en fin de chantier
Toutes les constructions à usage d’habitation sont dorénavant soumises à une imposition de la RT2012. Celle-ci exige ainsi un niveau maximal en ce qui concerne leur perméabilité à l’air. Concrètement, les maisons individuelles doivent en présenter jusqu’à 0,6 m3/ (h.m²) contre 1 min 3 s/(h.m²) pour les habitations collectives. Les professionnels recommandent d’habitude de mettre en oeuvre le test suite à l’achèvement de l’enveloppe et la pose des menuiseries. De cette façon, les travaux obligatoires à l’achèvement du chantier seront minimes dans la mesure où un défaut de l’enveloppe apparaît.
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Quand faut-il procéder à cette opération ?
Tout propriétaire désireux d’obtenir l’attestation RT2012 ou la certification BBC se doivent de faire faire un essai d’infiltrométrie.
Les divers défauts d’étanchéité habituels
Dans l’enveloppe d’un bâtiment, les déperditions thermiques peuvent être dues à des :
- Menuiseries extérieures
- Éléments qui traversent les parois
- Liaisons planchers et façades
- Accessoires électriques
À tout prendre, l’application du test de perméabilité à l’air favorise des économies de chauffage, grâce à la réduction des pertes de chaleur. Sans compter le contrôle adéquat des travaux réalisés sur l’enveloppe du bâti et l’amélioration du résultat de la certification PEB/EPC.
Quelques préparations nécessaires
Il importe de souligner que l’essai d’infiltrométrie est une tâche qui se confie à un professionnel confirmé. D’habitude, l’équipe spécialisée a besoin de colmater les conduits de ventilation du logement avant toute action. Dans ce cas, les bouches d’entrées et de sorties doivent être faciles à accéder et à démonter. Les propriétaires peuvent s’y prendre en procédant à l’ensemble des fermetures qu’ils souhaitent avant le rendez-vous. Tant que la zone à tester est fermée, l’opération sera réalisable à toutes les phases de la rénovation ou de la construction. Néanmoins, l’idéal est d’effectuer un premier test et d’achever avec un test final.
Déroulement du test de perméabilité à l’air
Appelé aussi blower door test, l’essai d’infiltrométrie requiert un matériel spécifique. En réalité, la perméabilité à l’air se quantifie par un bloc-porte doté de ventilateur. La porte soufflante est l’appareil capable de répondre à ce besoin. Ainsi, les spécialistes commencent souvent par installer le matériel proprement dit à la place de la porte d’entrée du logement. Ensuite, ils vérifient que toutes les autres portes d’entrée et les fenêtres sont bien fermées. Ils vérifient aussi que le système de chauffage est éteint. En revanche, les portes intérieures, hormis la porte des toilettes, doivent rester ouvertes. L’ensemble des bouches de ventilation ou d’aération doivent aussi être bouchées. Une fois que tout cela est fait, l’expert va enfin activer le ventilateur de la porte soufflante. Pour mesurer les différences d’intensité intérieure et extérieure, il usera d’un manomètre. En cas de perméabilité à l’air, il va procéder à la recherche des sources de fuites à l’aide d’un anémomètre ou de la fumée artificielle.
Il est possible qu’il applique une mousse isolante en fonction de l’origine des écoulements. Entre un essai intermédiaire et un test définitif, il s’avère que les rénovations peuvent obturer environ 30 % des déperditions d’air existantes.
Qui contacter pour la réalisation de ce test ?
Comme vous pouvez le constater, l’essai d’infiltrométrie est loin d’être une tâche anodine. Il demande du savoir-faire et du matériel adapté. Il ne faut donc pas hésiter à solliciter un véritable professionnel, notamment, un artisan qui a obtenu la qualification Qualibat. C’est l’unique moyen pour vous de mettre la main sur une certification BBC ou une attestation RT 2012.